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Le trafic de drogue entre les mains du Hezbollah et de l’Iran


Le trafic de drogue entre les mains du Hezbollah et de l’Iran
Peu avant de commettre leurs crimes, les terroristes du Hamas ont absorbé du Captagon . Il s’agit d’une drogue violente, désinhibante qui peut expliquer la violence des attaques. Cette drogue qui est produite dans le sud de la Turquie inonde le Moyen-Orient et le Hezbollah en est le principal pourvoyeur, et l’Iran l’un des acteurs et principaux bénéficiaires. Ce trafic constitue une manne, qui avec le trafic d’armes alimente les points de deals européens et fournit à l’Iran l’argent nécessaire pour alimenter les réseaux de corruption dans le monde.

 

 

On présente cette drogue comme la « cocaïne des pauvres », le captagon est une drogue qui a fait des ravages au Moyen-Orient ces dernières années. Le captagon est à l'origine un médicament qui a été commercialisé à partir du début des années 1960 en Allemagne et dont le principe actif est la fénétylline, une drogue de synthèse de la famille des amphétamines.


Elle a permis aux terroristes du 7 octobre de commettre des actes inhumains, dans la plus parfaite indifférence pour le sort des victimes. Une pratique qui n’est pas sans  rappeler, la secte chiite des Assassins, dont on prétend que les membres désignés pour assassiner les dignitaires musulmans et autres croisés, étaient drogués, pour leur permettre de frapper sans états d’âme et surtout de marcher sans peur vers la mort. Ils ont lié à jamais l’usage de la drogue au terrorisme.   


Le Captagon a été massivement introduit dès 2015 par les membres de Daech pour annihiler toute forme de retenue pouvant être liée à la crainte, avant de mener des opérations terroristes, mais aussi pour droguer les bourreaux et leurs victimes avant qu’elles ne soient décapitées. À mesure que l’influence de Daech a décliné, le Liban et la Syrie ont repris à leur compte le trafic de cette drogue, mais à plus grande échelle.


Le Hezbollah et force iranienne Al Qods sont présents en territoire syrien. La Syrie est considérée comme le principal producteur de captagon. Plusieurs rapports récents ont accusé des hauts responsables du régime du président Bachar al-Assad d'être au cœur de trafic en plein essor. Son frère Maher El-Assad, chef de la très redoutée unité d’élite de l’armée syrienne est cité par les institutions de lutte contre les stupéfiants comme un des chefs de la production syrienne. Aidé d’hommes politiques syro-libanais et de tribus bédouines sédentarisées, le marché ouvre des « autoroutes de la drogue » qui vont de Damas, en Turquie et les élites de l’Arabie Saoudite. Frontalière à l’ouest de la Syrie, la plaine libanaise de la Bekaa est essentiellement contrôlée par le pouvoir de Bachar El-Assad et représenterait près de 80% du trafic mondial. Hier, on y produisait du cannabis, haschich et drogues dures (cocaïne, héroïne). Aujourd’hui, le régime syrien est devenu un narco-état, plaque tournante du captagon.

 

 

La drogue, le nerf de la guerre contre Israël et l’Occident

 

 

C’est un trafic des plus juteux qui constitue les principaux revenus financiers de l’axe chiite, appelé aussi l’axe de la résistance à Israël, mais aussi à l’Occident présenté comme décadent.


Le sud de la Syrie est considéré comme la zone stratégique de l’axe radical dirigé par l’Iran et son proxy, le Hezbollah. La drogue permet de maintenir l’économie de cet affidé dans la région, tout en augmentant les routes de la contrebande et les quantités vers l’est et de là, vers d’autres parties du monde, dont le continent africain et l’Europe.


Après la reconquête du sud de la Syrie, l’axe chiite radical iranien a commencé à établir une présence militaire et civile dans la région, un fief auquel il impose sa loi qui s’est concrétisé par la création de route et d’infrastructures en général destinées à faciliter la production et l’acheminent de la drogue.  


Le système mis en place génère des bénéfices pour tous ceux qui coopèrent avec le régime des mollahs, inversement, les récalcitrants sont éliminés. C’est ce à quoi, on a assisté en Israël depuis le début de l’année 2023, où dans la communauté arabe israélienne, le refus de prendre une part active dans ce trafic, près de 216 personnes ont été assassinées.  

Mais les récalcitrants sont peu nombreux, et les milices chiites qui opèrent sous l’égide d’Al Qods, les membres du « Golan File »[1], le Hezbollah libanais, l’unité de commandement sud du Hajj Hachem[2] sont tous impliqués dans le trafic de drogue.

Ce trafic qui est estimé à plusieurs milliards de dollars, est désormais considéré comme un mécanisme-clé du financement du régime de Damas, mais aussi du terrorisme dont les voies empruntent celui du trafic de drogue.

 

Lea Della Volta

Le trafic de drogue entre les mains du Hezbollah et de l’Iran 



 

 


[1]  Le Golan File est unité qui s'occupe de la collecte de renseignements et du recrutement d'agents et dispose d'explosifs, d'armes et de missiles antichars.

 

[2] Hajj Hachem serait le nom de guerre du commandant du Hezbollah dans le Golan.

 

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