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  • Photo du rédacteurLea Della Volta

Ispahan : Le radar  de conduite de tir était visé



Ispahan : Le radar  de conduite de tir était visé

Le satellite du missile S-300 de la 8ème base militaire montre la destruction d'un élément clé du système, son radar de conduite de tir 92N6E, qui se trouve également appartenir à la nouvelle génération S-400.

 



L’Iran n’a pas souhaité communiquer sur les destructions de la frappe de jeudi. Néanmoins, l’attaque d’Ispahan avait pour objectif d’endommager le radar de conduite de tir. Et pour preuve, le site Iran International a publié des images satellites qui révèlent l’ampleur des dégâts causés à la batterie de défense aérienne S-300 lors de l’attaque menée dans la nuit de jeudi à vendredi. Les photos révèlent qu’il y a un avant et un après l’attaque.  

Le « New York Times » a indiqué que la batterie de défense aérienne de la zone avait été endommagée à la suite de l’attaque. « L’attaque israélienne précise a touché une partie importante du système de défense aérienne », indique le communiqué. Il apparaît également que sur la photo du site avant l’attaque, des véhicules transportant les missiles intercepteurs du système sont visibles dans la zone, et que sur la photo après l’attaque, les véhicules ne peuvent pas être identifiés. Le fait qu’aucun dégât visible ne soit visible sur la photographie indique, selon le New York Times, que l’attaque était chirurgicale et avait un but précis.

Un autre article du New York Times a déclaré que lors de l’attaque contre l’Iran, Israël avait utilisé une arme dotée d’une technologie spéciale qui lui avait permis d’échapper aux radars et aux systèmes de détection iraniens et de frapper avec succès le système de défense aérienne situé à proximité de l’installation nucléaire iranienne de Natanz qui se trouve à proximité d’Ispahan. Des sources ont confirmé que le système de défense de type S-300 avait bien été atteint par la frappe du missile lancé depuis un avion de combat, qui n’a pas été effectué depuis l’espace aérien d’Israël, de l’Iran ou de la Jordanie. Quant aux drones, il aurait été tiré du territoire iranien.[1]


Le radar est entouré de plusieurs véhicules, dont quatre camions transportant des missiles. Avant l’attaque, les missiles ont été vus positionnés près du radar. Après l’impact, ils ont été déplacés et aucun dommage apparent n’a été constaté, alors que la raison de ce déplacement n’est pas claire, selon le journal.


Il ressort également des photos que d’autres zones de la base aérienne et de l’aéroport voisin n’ont subi aucun dommage. La précision de l’attaque, menée au plus profond de l’Iran et sur de nombreux sites sensibles à proximité, indique qu’Israël a choisi la cible spécifique, à savoir le système de défense aérienne.


Selon le Centre d’études stratégiques et internationales de Washington, l’Iran a acheté ce type de système de défense aérienne de fabrication russe pour dissuader les frappes aériennes israéliennes et autres.

 

Lea Della Volta

 





 Ispahan : Le radar  de conduite de tir était visé


[1] Farnaz Fassihi, Ronen Bergman and Patrick Kingsley, Israel Strikes an Iranian Military Base, but Damage Appears Limited, in : New York Times, 19 avril 2024.

 

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