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Gilles-William Goldnadel  poursuit son combat !


Goldnadel


Gilles-William  Goldnadel vient de publier chez Fayard, un opus dans lequel, il revient sur la géopolitique et les lendemains du 7 octobre 2023[1]. Pour ce descendant de juifs russes, qui conserve la mémoire des pogroms, c’est un drame qui restera à jamais gravé dans sa mémoire.

 

 

Le livre a vu le jour après le 7 octobre au moment où son auteur se réveille avec l’annonce des massacres survenus en Israël, il dit « le 6 octobre, j’étais heureux, le jour d’après m’a plongé dans le plus grand des désarrois. » Un massacre qui a révélé la  détestation des Juifs dans le monde occidental et de l’État d’Israël.

 

 Il en est conscient, puisqu’à travers Israël, c’est l’Occident tout entier que l’on cherche à atteindre. Certes le monde est en guerre, comme le suggère le titre « journal  de guerre » et cela semble une évidence et les pays Occidentaux qui cherchent à freiner l’escalade y sont associés, comme cela se vérifie en Ukraine, mais aussi dans l’Océan indien.


Cette guerre est lancée contre l’Occident et ses valeurs par certains acteurs qui se rêvent en « calife à la place du calife » pas seulement au Moyen-Orient, mais aussi en Occident.

 Et en massacrant des civils israéliens, c’est à la fois au symbole d’Israël, mais aussi l’avant-poste de l’Occident au Moyen-Orient. L’Iran d’Ahmadinejab avait inventé une origine Khazar aux Juifs d’Israël, pour délégitimer la présence juive au Moyen-Orient et sur la terre ancestrale des tribus d’Israël.

 

 

« Le mal absolu n’est plus la Shoah, mais le colonialisme »

 

Gilles-William Goldnadel s’insurge contre la désinformation médiatique qui a, au cœur de cette campagne antisémite, une cause idéologique, à commencer par celle de l’audiovisuel public.


Une idéologie anti-occidentale du double standard, cette préférence pour « l’Autre », qui traite différemment l’immigré et le Français, le Palestinien et l’Israélien. Une idéologie promue par l’extrême gauche qui a sombré dans l’antisémitisme après son alliance avec l’islamisme et qui relativise la Shoah tout en accusant les juifs de colonialisme.


Gilles-William Goldnadel refuse cette idée de colonisation : « il y a plus de relations entre un juif et la Judée, qu’un Afghan et la Seine Saint Denis ».


Une certaine folie s’est emparée de l’Occident en perdition à cause de l’imposture idéologique d’un wokisme qui déteste les Occidentaux, en tant que Blancs. Pour Gilles-William Goldnadel, l’Amérique de Donald Trump s’explique par les « folies du wokisme et de ses errements » qui assimile les juifs aux colonialistes, un comble qu’il dénonce avec force lorsqu’il présente Israël comme un avant-poste de la colonisation occidentale.

 

 

Radicalisation de l’islam politique

 

Gilles-William Goldnadel qui se définit comme « un juif de combat », relate ses douleurs dans sa Normandie natale en proie à ses copains de classe, catholiques et antisémites : «  il fut un temps où les cloches de l’église me donnaient le bourdon. L’église à cette époque était antisémite et l’on ne manquait pas de me rappeler que j’étais issu du peuple qui avait tué le Christ. Maintenant, je défends l’héritage judéo-chrétien de la France et les crèches ! »


Le péril est ailleurs, « dans la radicalisation de l’immigration qui est chauffée à blanc par l’extrême gauche ». Gilles-William Goldnadel avance le chiffre de 43,5% de la population immigrée « qui pense que le Hamas a bien fait ».  


 L’antisémitisme s’est exprimé bien avant les massacres du 7 octobre : « Je dis à mes amis, vous vous méfiez de l’antisémitisme de l’extrême-droite qui concerne une infime partie de la mouvance, alors que l’extrême-gauche est dans son ensemble antisémite ».


Quant à la solution à deux États, fréquemment avancée depuis le 7 octobre, comme solution au conflit israélo-palestinien : « Rabin, Peres et Barak leur ont donné l’opportunité, d’avoir leur Etat. Une chance qu’ils n’ont pas saisie car ils ne sont pas intéressés par des concessions territoriales. Ils veulent chasser les Juifs d’Israël ».


Une chance non saisie, pour une population qui n’a jamais vécu dans un Etat palestinien vu que celui-ci n’a jamais existé et qui, avec le Hamas, risque de voir définitivement ce rêve disparaître pour longtemps.

 

Lea Della Volta

 




[1] Journal de guerre. C’est l’Occident qu’on assassine.

 Gilles-William Goldnadel  poursuit son combat !

 

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